Dans la continuité de travaux sur le personnage de Nasr Eddin Hodja et ses sources, depuis Ésope voire des mythes babyloniens, en passant par Le Pogge, Bonaventure des Périers, le Roman de Renart ou autres fabliaux médiévaux, ainsi que par une répartition géographique (qui va au-delà de l’Empire d’Alexandre, puisqu’il est populaire même aux États-Unis !), principalement dans l’Est de l’Europe et le pourtour méditerranéen, je me suis arrêté aujourd’hui au Maghreb.La 1ère partie de cet ouvrage consiste en la réédition du livre d’Auguste Mouliéras, Les Fourberies de Si Djeh’a, paru en 1892. Dans la 2nde partie, dont l’ouvrage reprend le titre, on trouvera des anecdotes ou contes glanés de-ci de-là. Principalement tiré du folklore berbère (ou amazigh), toute la côte nord de l’Afrique est balayée, avec les différentes dénominations : Djeha, Jeha, Joha, Djouha, Jha…On y découvre un héros multiforme, tour-à-tour naïf, érudit, ou fourbe ; cette dernière dimension semblant ici prépondérante.
Über den Autor
L’auteur a connu un parcours atypique : ouvrier tapissier, vendeur ambulant, employé dans un petit hôtel, surveillant d’externat, aide-comptable, distributeur de journaux passé cadre responsable de centre, intérimaire, représentant en librairies, chef des ventes, promoteur publicitaire, visiteur mystère, fonctionnaire. Consacrant ses études sur le personnage mythique de Nasr Eddin Hodja, il l’a rencontré avec Diogène, ou dans les pays anglophones. Mais il a pisté également ses traces dans le Philogelos, dans des textes de la Renaissance (Le Pogge, des Périers), ou dans les fabliaux médiévaux.