Dans ‚Praeterita: souvenirs de jeunesse‘, John Ruskin se livre à une exploration introspective de son enfance et de sa jeunesse, alliant habilement mémoire personnelle et réflexions artistiques. Ce récit autobiographique, écrit dans un style à la fois lyrique et analytique, s’inscrit dans le contexte du mouvement victorien, caractérisé par une quête d’authenticité et une réévaluation des valeurs esthétiques. Ruskin, en passant par des anecdotes teintées de mélancolie et de nostalgie, dévoile sa fascination pour la nature et l’art, tout en examinant les influences qui ont façonné son caractère, notamment son éducation et ses voyages. John Ruskin, critique d’art et penseur social influent du XIXe siècle, a connu une jeunesse marquée par une sensibilité accrue à la beauté et à la culture, propice à l’émergence de ses idées artistiques. Son éducation, consolidée par une formation universitaire en architecture et en géologie, a éveillé son esprit analytique et critique. Cette œuvre, qui fait écho à ses préoccupations esthétiques et morales, témoigne de son désir d’explorer les répercussions de l’éducation et de l’environnement sur l’individu. Je recommande vivement ‚Praeterita‘ à ceux qui s’intéressent à la confluence de la mémoire et de l’art. Ce récit personnel et poétique offre une fenêtre précieuse sur l’esprit d’un homme dont les réflexions continuent d’influencer la critique artistique et sociale d’aujourd’hui. À travers cette œuvre, le lecteur est invité à réfléchir aux liens entre le passé et l’identité, tout en se laissant emporter par la prose riche et nuancée de Ruskin.