‚Ils ont toujours prononcé mon prénom comme si j’étais espagnol. Ils disaient ‚Ron‘. Jon, c’est le diminutif de Jonathan. C’est un prénom juif. Je suis juif. Ma mère était juive. Grand-père était juif. On dit que cette origine marque pour toujours une identité particulière. On porte en soi un poids , une histoire sombre. Cela donne une responsabilité à laquelle il est difficile de se soustraire. Lorsque ses parents ont payé de leur vie leur appartenance à ce peuple, le poids que l’on doit supporter est en grande partie insoutenable‘ Jon va devoir endurer plus que cela. Son grand-père, à ses derniers souffles, lui a confié une mission. Un devoir de mémoire dans lequel le bonheur qu’il vit va nécessairement être englouti. Faut-il trahir cet héritage légué par son grand-père? Ou plutôt préserver cette famille qui l’a tendrement accueilli? Et qui est-il pour prononcer une sentence. Ne faudrait-il pas laisser la place au doute?
Über den Autor
Après des études de lettres, Philippe Henry a passé sa vie professionnelle à Paris, dans le secteur bancaire. Après quelques années au Pays Basque, il réside actuellement en Pays de Loire.
Une part importante de son activité est consacrée à l’écriture de romans, parfois auto édités, parfois acceptés par une maison d’édition.
Il explore des genres variés, allant du roman psychologique au policier en passant par des livres humoristiques au caractère ‚déjanté‘.
Du même auteur : Le Legs, Le cri, La théorie des flaques, L’ultime tenant