Charles Peace est petit et très laid. Ce «méchant petit homme» est employé par Mme Stahm, la capitaine d’industrie, dans sa lutte acharnée et souterraine pour récupérer la formule de «l’acier-argent» qu’avait inventé son mari. Peace est capable, avec son violon, de «jouer» l’âme de ses auditeurs dans des improvisations à la fois sublimes et grinçantes mais ses dons sont étouffés par ses défauts et sa vantardise. Malgré quelques succès musicaux, il est devenu pickpocket, cambrioleur et, arrêté par l’inspecteur Etham, il a déjà connu la prison. Poussé par Mme Stahm et sous les yeux de l’inspecteur, du jeune docteur Mainford et de Jane Garden, l’infirmière arrachée à ses griffes, sa carrière criminelle va progressivement prendre de l’ampleur.
Son procès sera un instant de gloire: «On avait témoigné à l’accusé beaucoup de patience au cours du procès, […] à quoi bon ? […] Charles Peace devait mourir, […] ce petit voyou laid, infâme d’esprit, de langage et de pensée, qui pourtant cachait dans sa tête de crapaud un joyau que personne n’était capable d’apprécier. […] l’Angleterre satisfaite proclama: La pendaison, c’est bien trop bon pour lui. Comme si la pendaison pouvait être trop bonne pour quelqu’un !»
About the author
Biographie : Edgar Wallace, pseudonyme de Richard Horacio Edgar Freeman, est un écrivain, scénariste, réalisateur et journaliste britannique. Auteur prolifique, Edgar Wallace compte à son actif 175 romans, 24 pièces de théâtre, et pas loin d’un millier d’articles et de nouvelles.