Et si l’on vous proposait la richesse au prix d’un crime anonyme ? Comment faut-il être pour avoir un ami, un bienfaiteur ? Un ami et sa compagne ne s’entendent plus : faut-il vraiment s’en mêler ? Vous avez vu votre amie embrasser un autre homme : mais si tout le monde vous dit que vous avez rêvé ? La folie, est-ce rompre sans raison avec tous ses proches ? Comment visiter sa famille que l’on a pas revu depuis des décennies ? Faut-il pardonner à votre compagne si elle passe la nuit ailleurs que chez vous ?
Sobre el autor
Emmanuel Bovey, né Emmanuel Bobovnikoff le 20 avril 1898 à Paris d’un père russe et d’une mère luxembourgeoise, est un écrivain français.
À 14 ans, il décide de devenir romancier. Il suit sa scolarité à l’Ecole Alsacienne jusqu’en 1910. Il poursuit ensuite ses études au lycée Calvin de Genève. À cette période son père vit, sans avoir quitté sa mère, avec une anglaise Emily Overweg qui sera une rencontre déterminante pour son écriture. En 1915, il est envoyé en pension en Angleterre où il finit sa scolarité. En 1916, il revient à Paris où, il y vit dans une situation précaire.
En 1921, il épouse Suzanne Vallois et s’installe dans la banlieue de Vienne. C’est en Autriche qui qu’il commence ses premiers livres, beaucoup de romans populaires publiés sous le pseudonyme de Jean Vallois. En 1922, il revient à Paris et vit seul.
En 1923, sa femme le rejoint à Paris. La même année, il fait ses débuts dans le journalisme. En 1923, Colette remarque une de ses nouvelles et lui propose de le publier, il lui apporte alors Mes Amis dont la publication en 1924 sera un succès. En 1928, il rencontre Louise Ottensooser qui l’introduit dans les milieux artistiques. La même année il gagne le Prix Figuière.
Durant la période qui suivit, il publie régulièrement jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. De mars 1940 à juillet, il est mobilisé comme travailleur. Souhaitant rejoindre Londres, il refuse la toute publication durant la période d’occupation. En 1942, il parvient à rejoindre Alger où il écrira ses trois derniers romans : le Piège, Départ dans la nuit et Non-lieu. Ces dernières œuvres décrivent le milieu trouble de la collaboration et les incertitudes de l’époque. Il en publia deux : le Piège et Départ dans la nuit en 1945.
De santé fragile, très affaibli par une maladie infectieuse contractée durant son exil algérien, Emmanuel Bove meurt le 13 juillet 1945 à l’âge de 47 ans de cachexie et défaillance cardiaque.