Une intrigue noire et haletante.
Christian Arribeau, jeune médecin ambitieux et pétri d’orgueil, a planifié sa carrière pour accéder aux plus hautes fonctions, balayant tous ses concurrents. Il vient de franchir la dernière étape avant sa nomination comme professeur de néphrologie. Mais, alors qu’il sort discrètement d’un immeuble, il renverse un clochard qui s’est jeté sous ses roues. Paniqué à l’idée des conséquences sur sa carrière et persuadé que personne ne l’a vu, il prend la fuite. Commence alors une vertigineuse descente aux enfers, orchestrée par l’obstination d’un policier et l’intervention d’un témoin mystérieux aux motivations obscures. S’agissait-il d’un banal accident ou d’une machination ? Et dans ce cas, qui tire les ficelles ? L’univers bien organisé et la belle assurance d’Arribeau vont s’écrouler comme un château de cartes.
Avec Le 7e péché, le Docteur K signe le septième roman d’une série palpitante.
EXTRAIT
Pétrifié, je n’arrivais pas à détacher mon regard de cette image. J’étais foutu. Ce que je redoutais depuis ce soir tragique se réalisait. On m’avait vu. Mais le plus glaçant était cette photo, manifestement réalisée avec un équipement spécial pour prises de vues nocturnes. La préméditation était évidente. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Pourquoi le témoin ne s’était-il pas manifesté sur le champ ? Et ce cliché envoyé sans commentaire, aucune demande d’argent ni avertissement. On voulait me faire comprendre qu’on savait. Me terroriser. C’était réussi ! Le chantage allait suivre…
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
Le 7e péché, nous met en haleine. L’intrigue est bien ficelée et, comme dans tout bon roman policier, on a envie de savoir qui tire les ficelles. Le lecteur, en observateur du système de santé, y découvrira aussi et surtout l’enfer impitoyable de l’université médicale et de l’hôpital. L’ambition y règne en maître. Le professorat est le sésame pour tous les arrivistes qui veulent dominer. On sent bien qu’Olivier Kourilsky, qui en est à son septième roman policier, est à son affaire. Il connaît tous les rouages de la carrière universitaire et hospitalière. Le meurtre réel ou symbolique rôde dans les services. On s’y croirait.
– Pascal Maurel, Décision santé
L’auteur évolue avec aisance dans ce milieu qui fut le sien pendant de longues années. La description du milieu hospitalier et universitaire, avec ses jeux de pouvoir et d’influence, est rendue de manière très réaliste […] Une vraie réussite que ce 7e péché, même capital, et un très bon moment de lecture. -
Vincent, Babelio
À PROPOS DE L’AUTEUR
Olivier Kourilsky , alias le Docteur K, est médecin néphrologue, professeur honoraire au Collège de médecine des Hôpitaux de Paris ; il a dirigé le service de néphrologie du Centre Hospitalier Sud-Francilien.
Il écrit des romans policiers depuis un peu plus de dix ans et a publié six ouvrages depuis 2005, dont
Meurtre pour de bonnes raisons, prix Littré 2010.
Ses personnages évoluent souvent dans le monde hospitalier, entre les années soixante et aujourd’hui. Au fil du temps, on suit le professeur Banari, le commissaire Maupas, le commandant Chaudron, jeune policière chef de groupe à la Crim’…