Jean Valjean soutient depuis toujours sa soeur et ses 7 enfants. Il essaie de gagner de l’argent et de les nourrir comme il peut en élaguant des arbres. Mais l’hiver arrivé, il n’a plus de travail. Après avoir vendu le pistolet de son défunt père, il ne peut même plus braconner et se trouve obligé de voler du pain pour les empêcher de mourir de faim.
Malheureusement, il se fait arrêter. Sorti de prison après 19 ans d’incarcération, c’est un homme changé, un rebut de la société qui n’a plus foi en rien. Après s’être fait rejeter de toutes les auberges et tous les villages sur son passage, il trouve refuge chez l’évêque Bienvenu, un homme d’église au coeur bon, qui ne vit que pour aider son prochain…
Commence alors pour Jean Valjean, l’ancien forçat, une nouvelle vie
Sobre el autor
Victor-Marie Hugo est né le 26 Février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1855 à Paris à l’âge de 53 ans. Victor Hugo est un écrivain, dramaturge, un homme politique, un académicien et un intellectuel engagé français. Il est le chef de file du romantisme, courant littéraire du XIX° siècle.
Hugo s’exile après le coup d’état du 2 décembre 1851, qu’il condamne vigoureusement pour des raisons morales, dans Napoléon le petit, pamphlet publié en 1852, dans Histoire d’un crime, écrit au lendemain du coup d’État et publié 25 ans plus tard et dans Les Châtiments. Il vivra son exil à Bruxelles puis à Jersey. Chassé de Jersey en 1855 pour avoir critiqué la reine Victoria, il s’installe à Guernesey dans sa maison Hauteville House. Il fait partie des quelques proscrits qui refusent l’amnistie décidée quelque temps après (« Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là »). Ces années difficiles sont très fécondes. Il publiera notamment Les Châtiments (1853), oeuvre en vers qui prend pour cible le Second Empire ; Les Contemplations, poésies (1856) ; La Légende des siècles (1859), ainsi que Les Misérables, roman (1862). Il rend hommage au peuple de Guernesey dans son roman Les Travailleurs de la mer (1866).
Victor Hugo retourne en France en septembre 1870 après la défaite de l’armée française à Sedan et reçoit de la part des Parisiens un accueil triomphal