A Guérande, petite ville immobilisée dans sa tradition, Calyste du Guénic, jeune aristocrate breton pour qui l’amour est comme une religion humaine, après s’être épris de Camille Maupin, éprouve une passion immédiate pour Béatrix de Rochefide, marquise à la chevelure d’ange. Mais si Béatrix est avide d’être aimée, elle est incapable d’un amour véritable, et l’image enchanteresse que Calyste se fait d’elle finira par se briser.
Sous un titre qui évoque la Béatrice de Dante, ce roman est celui de la fascination amoureuse ; mais c’est aussi celui de la fatalité où le désir d’aimer n’est peut-être rien d’autre que le goût du malheur.
A propos de l’auteur
honoré de Balzac, né Honoré Balzac, à Tours le 20 mai 1799 (1er prairial an VII) et mort à Paris le 18 août 1850, est un écrivain français. Il a été à la fois critique littéraire, essayiste, dramaturge, journaliste, imprimeur, mais on retient surtout de lui son immense production romanesque qui compte 137 romans et nouvelles parus de 1829 à 1852.
Travailleur forcené, fragilisant sa santé déjà précaire par des excès (il mourra d’ailleurs prématurément à 51 ans), endetté par des investissements hasardeux, fuyant ses créanciers sous de faux noms dans différentes demeures, Balzac a vécu de nombreuses liaisons féminines avec des aristocrates et il a finalement épousé la comtesse Hanska en 1850, après l’avoir courtisée pendant près de vingt ans.