Dans un village de Norvège, perdu au milieu des glaces et des neiges, Minna, la fille du pasteur, éprouve une étrange attirance pour Séraphîtüs. De son côté, Wilfrid, un étranger retenu pendant l’hiver à Jardis, tombe sous le charme de Séraphîta. En réalité Séraphîtüs et Séraphîta ne forment qu’un seul être, synthése de l’être terrestre et de l’être immortel, qui doit convaincre les hommes d’abandonner leurs désirs et leurs aspirations terrestres afin d’atteindre le monde céleste. Ce curieux récit d’Honoré de Balzac prend appui sur les visions occultes du mage suédois Swedenborg. Il offre une occasion unique de découvrir les idées gnostiques de Balzac sur la vie dans l’au-delà.
A propos de l’auteur
honoré de Balzac, né Honoré Balzac, à Tours le 20 mai 1799 (1er prairial an VII) et mort à Paris le 18 août 1850, est un écrivain français. Il a été à la fois critique littéraire, essayiste, dramaturge, journaliste, imprimeur, mais on retient surtout de lui son immense production romanesque qui compte 137 romans et nouvelles parus de 1829 à 1852.
Travailleur forcené, fragilisant sa santé déjà précaire par des excès (il mourra d’ailleurs prématurément à 51 ans), endetté par des investissements hasardeux, fuyant ses créanciers sous de faux noms dans différentes demeures, Balzac a vécu de nombreuses liaisons féminines avec des aristocrates et il a finalement épousé la comtesse Hanska en 1850, après l’avoir courtisée pendant près de vingt ans.