Alors qu’il surveille la cour, le narrateur surprend le baron de Charlus discutant avec Jupien et lui faisant des signes qui l’intriguent. Il finit par entendre leurs ébats ainsi qu’une partie de leur discussion. Cette révélation de l’homosexualité de Charlus lui fait enfin comprendre ses agissements passés et l’auteur se lance dans une réflexion sur les homosexuels, comparant en particulier leur sort à celui des juifs.
Dans la soirée, le narrateur se rend dans une soirée chez la princesse de Guermantes. Il y croise Swann ainsi que le médecin qui avait examiné sa grand-mère peu de temps avant sa mort. Souhaitant se faire présenter au prince de Guermantes, le narrateur demande de l’aide à différentes personnes qui l’éconduisent.
A propos de l’auteur
Marcel Proust, né le 10 juillet 1871 à Paris où il est mort le 18 novembre 1922, est un écrivain français, dont l’oeuvre principale est la suite romanesque intitulée À la recherche du temps perdu, publiée de 1913 à 1927. Issu d’une famille aisée et cultivée, d’origine juive par sa mère, catholique par son père (professeur de médecine à Paris), Marcel Proust est un enfant de santé fragile, et il a toute sa vie de graves difficultés respiratoires causées par l’asthme. Très jeune, il fréquente des salons aristocratiques où il rencontre artistes et écrivains, ce qui lui vaut une réputation de dilettante mondain. Profitant de sa fortune, il n’a pas d’emploi et entreprend en 1895 un roman qui reste à l’état de fragments (publiés en 1952, à titre posthume, sous le titre Jean Santeuil). En 1900, il abandonne son projet et voyage à Venise et Padoue pour découvrir les oeuvres d’art, en suivant les pas de John Ruskin, sur qui il publie des articles et dont il traduit deux livres : La Bible d’Amiens et Sésame et les Lys.