Don Juan, Tome 2 : Le Roi Amoureux de Michel Zévaco
A Paris, Clother de Ponthus découvre qu’il n’est pas le fils de Philippe de Ponthus mais que ce dernier l’a adopté à la mort de sa mère, Agnès de Sennecour. Le secret de la naissance de Clother se trouve enfoui quelque part dans la chapelle de l’hôtel d’Arronces. Justement, Léonor d’Ulloa habite cet hôtel et dans cette chapelle repose la dépouille de son père, don Sanche d’Ulloa. Elle rêve de venger la mort de son père et celle de sa soeur bien aimée, et de tuer l’infâme don Juan. Le séducteur n’a de cesse de la harceler, afin de l’accrocher au tableau de ses conquêtes. Et, il s’acoquine avec Amauri de Loraydan, le redoutable conseiller de François ler. Loraydan ayant du pouvoir, poursuit impitoyablement Clother qui contrecarre ses plans.
Au péril de sa vie, Clother défendra son honneur et celui de Léonor, et, découvrira le secret incroyable de sa naissance. Suite de Don Juan, Le Roi Amoureux entraîne le lecteur à la cour de François Ier. Michel Zévaco, l’inoubliable auteur du Capitan et de Buridan, montre une fois encore son talent de romancier de cape et d’épée.
A propos de l’auteur
Né en Corse, Michel Zévaco passe son adolescence en internat et obtient en 1878 son baccalauréat. Après une courte expérience de professeur à 20 ans, il entre dans l’armée où il reste quatre ans (sous-lieutenant de Dragons en 1886). Libéré de toute obligation militaire en juillet 1886, il s’installe à Paris.
Attiré par les lettres et la politique, Michel Zévaco devient journaliste, puis secrétaire de rédaction à L’Egalité que dirige alors le socialiste révolutionnaire Jules Roques. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1889 pour la Ligue socialiste de Roques. À cette époque, il rencontre Louise Michel, Aristide Bruant, Séverine…
En raison de la virulence de ses propos, en pleine période d’attentats anarchistes, Michel Zévaco est condamné à plusieurs séjours à la prison Sainte-Pélagie. Par exemple, il est condamné le 6 octobre 1892 par la cour d’assise de la Seine pour avoir déclaré dans une réunion publique à Paris:
‘Les bourgeois nous tuent par la faim ; volons, tuons, dynamitons, tous les moyens sont bons pour nous débarrasser de cette pourriture’