L’auteur le dit lui-même, il n’est ni historien, ni amoureux des vieilles pierres. Obligé pour sa santé de passer l’hiver au soleil, mais curieux de nature, il se passionne vite pour l’Égypte. Pays paradoxal, de population arabe allogène mais d’administration ottomane, l’Égypte est alors sous une forte influence intellectuelle et culturelle européenne, en particulier française et anglaise. Tout en bas, à l’écart, démuni de tout, méprisé, écrasé de travail et d’impôts, vit le fellah. C’est dans ses veines que coule encore le sang de l’ancienne Égypte. Un témoignage rare sur un pays qu’on n’en finit pas de découvrir. (Édition annotée)
About the author
Gabriel Charmes, Aurillac 1850 – Paris 1886.
Journaliste au Journal des Débats et au Soir, il fut très tôt atteint de la tuberculose, qui devait l’emporter prématurément. C’est pour chercher des climats plus favorables à une éventuelle guérison qu’il passa les hivers de 1878 et 1879 en Égypte, et axa sa carrière sur l’exploration du Moyen-Orient, où il fit de nombreux voyages qui lui donnèrent matière à plusieurs livres très documentés.