À l’occasion d’une discussion, un soir, à la campagne, sur la façon dont il convient de punir l’adultère féminin, Sylvestre formule une curieuse théorie : il faut punir l’infidélité par… l’amitié. Théorie que cet homme misérable de 75 ans compte illustrer par le récit d’un épisode de sa vie passée…
C’était autour de l’année 1843. Alors âgé de 49 ans, le narrateur part pour l’Italie, afin d’y gagner sa vie comme enseignant. À la frontière suisse, il rencontre un riche paysan des Diablerets, Jean Morgeron. Il s’y arrête pour faire des travaux de terrassement, et prend racine. Après bien des hésitations, il finit même par épouser Félicie, la soeur de Jean… et découvre que celle-ci le trompe avec son cousin Tonino !
Torturé de jalousie, il décide alors de la punir en la privant de toute relation intime. Et parvient, en effet, à la pousser au désespoir…
About the author
George Sand, pseudonyme d’Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d’oeuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.
À l’image de son arrière-grand-mère, qu’elle admire, Madame Dupin (Louise de Fontaine 1706-1799), George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d’une société conservatrice.
George Sand a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode, par son pseudonyme masculin, qu’elle adopte dès 18294, et dont elle lance aussi la mode : après elle, Marie d’Agoult signe ses écrits Daniel Stern (1841-1845), Delphine de Girardin prend le pseudonyme de Charles de Launay en 1843.