Une fiction qui retrace l’addiction d’une adolescent aux jeux vidéo, et de l’isolement social que celle-ci a pour conséquence.
Théo est un jeune garçon passionné par les jeux vidéo. Lors de l’anniversaire de son ami Mathieu, il découvre le jeu dernier cri « Land of the living dead ».
S’il n’y avait pas l’école, il y jouerait tout le temps. Peu à peu, Théo s’enferme dans un monde virtuel. Plus rien d’autre n’a d’importance, ni ses amis, ni l’école, ni la jolie Yaëlle!
Théo parviendra-t-il à quitter le jeu pour revenir dans notre monde?
Réalisé à la demande de l’association Infor-Drogues, J’arrête quand je veux ! est une histoire entièrement fictive. Cependant, l’auteur a rencontré des élèves de 5e et 6e primaire qui lui ont raconté leurs addictions.
EXTRAIT
Vague de chaleur
Il fait si chaud, depuis le matin, qu’on a été obligé d’ouvrir les fenêtres de la classe, pour qu’un peu de vent tiède vienne rafraîchir l’air surchauffé. Mais le résultat n’est pas celui qu’on espérait : à la chaleur de la classe, il faut à présent ajouter le brouhaha de la cour, où un prof de gym en nage tente d’apprendre à ses élèves les rudiments du base-ball.
– Théo, ça t’intéresse, ce que je dis ? Madame Lommen est une chouette prof de français. Elle porte des lunettes et des jupes à fleurs, elle a un petit rire aigu et rougit à chaque fois qu’on lui demande si elle a un fiancé. Théo n’aime pas du tout qu’elle lui fasse une remarque.
– J’écoute, Madame.
– Alors, regarde vers le tableau. Le cours, c’est de ce côté-ci, pas par la fenêtre
.– Il fait chaud, Madame, explique Angélique. Elle est assise dans le fond de la classe, deux rangées plus loin que Théo. Elle tend la main entre la vitre et elle, pour se protéger des rayons du soleil.
– Il n’y a pas une loi qui dit qu’on ne peut pas donner cours quand il fait si chaud, Madame ? demande un grand garçon à cheveux bruns, assis près de la porte.
– Mathieu, il y a surtout une loi qui s’appelle l’obligation scolaire. Jusqu’à nouvel ordre, vous avez le devoir de travailler en classe, même quand il fait chaud.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Nicolas Ancion est licencié en philologie romanes. Il a publié son premier récit,
Ciel bleu trop bleu, à 24 ans. De nombreux autres romans ont suivi, pour les adultes comme pour la jeunesse. Il a notamment reçu le Prix des Lycéens en 2001 et le Prix Rossel en 2009 pour
L’Homme qui valait 35 milliards.