L’Art d’être grand-père est un recueil de 27 poèmes que Victor Hugo a publié en 1877. À la suite de la mort de son épouse Adèle Foucher en 1868, puis d’un de ses fils, Charles Hugo, en 1871, Victor Hugo prend en charge l’éducation de ses deux petits-enfants Georges et Jeanne Hugo. Après avoir goûté le bonheur d’être grand-père en exil à Vianden en 1871, il accueille les enfants et leur mère à Guernesey l’été 1872, et s’installe avec eux à Paris en 18741. C’est au cours de cette période qu’il écrit plusieurs poèmes illustrant les comportements et l’innocence reliée à ses petits-enfants. En 1881, une chanson est publiée, reprenant le titre du recueil de poèmes. Parole de Villemer et musique d’Edmond Lonati. Comme le note très justement l’édition Gallimard de ce recueil, ‘ L’Art d’être grand-père est un livre majeur par son ampleur, sa diversité, son architecture et l’entrelacement de ses thèmes, mais souvent ignoré du fait d’un titre réducteur qui suggère une succession de «recettes» pour séduire et amadouer les petits-enfants’.
Ce recueil réunit les poèmes suivants :
À des âmes envolées.
À Georges.
Ah ! vous voulez la lune.
À Jeanne (I).
C’est une émotion étrange.
Chant sur le berceau.
Choses du soir.
Encore Dieu, mais avec des restrictions.
Et Jeanne à Mariette a dit.
Fenêtres ouvertes.
Georges et Jeanne.
Grand âge et bas âge mêlés.
Jeanne endormie (II).
Jeanne fait son entrée.
Jeanne songeait.
Je prendrai par la main les deux petits enfants.
Laetitia rerum.
La face de la bête est terrible.
La sieste.
L’autre.
L’exilé satisfait.
Oh ! comme ils sont goulus.
Parfois, je me sens pris d’horreur.
Printemps.
Tous les bas âges sont épars.
Toutes sortes d’enfants.
Un manque.
लेखक के बारे में
Victor Hugo est un poète, dramaturge, prosateur et dessinateur romantique français, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a eu un rôle idéologique majeur et occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au xixe siècle.