Sauvés in extremis de la mort horrible imaginée par Ruggierri, l’astrologue et amant de Catherine de Médicis, les Pardaillan se sont retrouvés dans un Paris à feu et à sang, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy. Après des combats héroïques contre les massacreurs, Jean de Pardaillan, François de Montmorency, sa femme et sa fille sont enfin arrivés au château de Montmorency, hélas ! sans le vieux Pardaillan mort en chemin d’un coup de pistolet dans le dos.
Jean a épousé Loïse, mais elle meurt empoisonnée. Jean jure de ne lui survivre que pour la venger. 1588. Henri III qui a succédé à Charles IX est en fuite. Le chevalier de Pardaillan est de retour à Paris… où l’attendent ses ennemis, dont le puissant duc de Guise, auxquels il faut ajouter maintenant la princesse Fausta Borgia. Superbe créature implacable qu’aucun crime n’arrête si cela peut servir ses ambitions grandioses, Fausta, malheureusement pour le chevalier, s’est éprise de lui au premier regard…
Passions, drames, histoire haute en couleur. Les Aventures du chevalier de Pardaillan forment un cycle palpitant de romans de cape et d’épée qui a obtenu, dès sa parution en feuilleton, un succès considérable. Ce roman a fait l’objet d’une grande série télévisée sur Antenne 2.
Tentang Penulis
Né en Corse, Michel Zévaco passe son adolescence en internat et obtient en 1878 son baccalauréat. Après une courte expérience de professeur à 20 ans, il entre dans l’armée où il reste quatre ans (sous-lieutenant de Dragons en 1886). Libéré de toute obligation militaire en juillet 1886, il s’installe à Paris.
Attiré par les lettres et la politique, Michel Zévaco devient journaliste, puis secrétaire de rédaction à L’Egalité que dirige alors le socialiste révolutionnaire Jules Roques. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1889 pour la Ligue socialiste de Roques. À cette époque, il rencontre Louise Michel, Aristide Bruant, Séverine…
En raison de la virulence de ses propos, en pleine période d’attentats anarchistes, Michel Zévaco est condamné à plusieurs séjours à la prison Sainte-Pélagie. Par exemple, il est condamné le 6 octobre 1892 par la cour d’assise de la Seine pour avoir déclaré dans une réunion publique à Paris:
‘Les bourgeois nous tuent par la faim ; volons, tuons, dynamitons, tous les moyens sont bons pour nous débarrasser de cette pourriture’