‘Le grand voyageur que fut Gustave Aimard a laissé d’innombrables romans d’aventures, dont l’action se situe dans les deux Amériques, où il erra de longues années en changeant de costume et de métier chaque fois qu’il passait d’une contrée à l’autre.
En parcourant la bibliographie de ses oeuvres, on est frappé par l’abondance de titres qui se rapportent à cette région semi-désertique de l’Ouest Américain, qui vit refluer, vers le milieu du 19e siècle, des aventuriers de toutes races, des colons, des chercheurs d’or, des trappeurs et des Indiens refoulés peu à peu de leurs territoires d’origine.
A cet égard, le récit le plus caractéristique est « Les Trappeurs de l’Arkansas », qui fait revivre un des épisodes de la lutte des chasseurs blancs et des Peaux-Rouges, ligués contre les pirates qui infestaient ce vaste pays avant la formation d’une police rurale assez puissante.
Par son intrigue mystérieuse, ses péripéties haletantes, ses poursuites et ses combats acharnés, « Les Trappeurs de l’Arkansas», le meilleur roman de Gustave Aimard, passionnera les enfants à partir de 9 ans, aussi vivement qu’un film de cow-boys. Ils y trouveront de plus une belle leçon d’énergie et de loyauté, sans compter une magnifique peinture de la vie au grand air qui séduira plus particulièrement les petits amateurs de camping.’
Circa l’autore
Gustave Aimard est le pseudonyme de Olivier Gloux, romancier français né le 13 septembre 1818 à Paris où il est mort le 20 juin 1883.
Abandonné par ses parents, il s’enfuit à 9 ans du domicile de sa famille adoptive, les Gloux, et s’engage comme mousse sur un bateau. Il débarque en Patagonie, puis se rend en Amérique du Nord où il mène une vie aventureuse, notamment comme chercheur d’or et trappeur. Il s’enrôle dans la marine en 1835 avant de déserter quatre ans plus tard lors d’une escale au Chili. Il épouse une Cheyenne, puis entame des voyages en Europe et dans le Caucase.