Le célèbre occultiste et poète Stanislas de Guaita (1861 – 1897), cofondateur avec Joséphin Peladan de l’Ordre kabbalistique de la Rose-Croix, se penche dans cet opuscule rare sur le sort des Templiers. Il y commente notamment les travaux que Éliphas Lévi, ecclésiastique français et figure de l’occultisme, leur consacra.
Cet ouvrage offre au lecteur des focus sur le procès de Jacques de Maulay; celui de Cagliostro, condamné à mort par arrêt de l’Inquisition; enfin, sur le procès de l’initié Jacques Cazotte, dont Guaita conte l’étrange aventure en conclusion de ce texte.
Circa l’autore
Stanislas de Guaïta (6 avril 1861 – 19 décembre 1897) est un occultiste et poète français, cofondateur avec Joséphin Peladan de l’Ordre kabbalistique de la Rose-Croix.
Dès le lycée à Nancy, vers 1880, il se lie d’amitié avec Maurice Barrès. Guaïta prôna un spiritualisme exaltant la Tradition chrétienne, qui, grâce à la mise en place éventuelle de la synarchie – forme de gouvernement idéale -, devait conduire à l’avènement du royaume de Dieu. En 1888, dans le même esprit, il fonde avec Péladan l’Ordre kabbalistique de la Rose-Croix, dont fit aussitôt partie Papus. Parmi les membres on relèvera des noms passés plus tard à la postérité comme Erik Satie et Claude Debussy ou encore le banquier des artistes, Olivier Dubs.
Satie semble avoir été le compositeur attitré de l’Ordre. On lui doit entre autres une Sonnerie des Rose-Croix qui devait accompagner le rituel.
Intoxiqué par les stupéfiants, l’homme mourut prématurément, le 19 décembre 1897, à l’âge de 36 ans.