Marcellin Fournier a près de 44 ans lorsqu’il est appelé à la guerre. Il laisse sa femme, ses deux enfants et son village de Haute-Loire, pour entrer dans le 103e Régiment d’infanterie territorial.
Dès son départ, il relate ses impressions dans deux carnets manuscrits parvenus jusqu’à nous.
De mars à août 1915, on suit son incorporation, ses missions de coursier cycliste pour sa compagnie, le quotidien d’un Poilu qui a eu la chance de ne pas devoir combattre en première ligne. On partage aussi ses peines au décès de sa mère.
Dans sa roue, on suit ses promenades, son enthousiasme à visiter la chocolaterie Menier, les grands magasins de Paris, les Invalides, la campagne autour de la Marne, la ville de Rouen, etc.
About the author
Né en 1871 à Saint-Étienne, Marcellin Fournier fut veloutier et rubanier dans le Velay, à La Séauve-sur-Semène, où il se maria et fonda une famille dès son retour du service militaire, effectué comme zouave en Algérie.
Après la Première Guerre mondiale, il milita pour la Paix et devint, au milieu des années 1930, président de la section de Saint-Didier-en-Velay de la Ligue des Droits de l’Homme.
Il mourut en 1957, à l’âge de 86 ans.