Un meurtre a été commis au château d’Orcival, propriété du comte de Trémorel. Alors que la police est persuadée d’avoir trouvé les coupables et réglé cette sanglante affaire, l’agent de sûreté Lecoq arrive de Paris et remet tout en question. Ce dénouement rapide lui paraît en effet bien illusoire.
Il redémarre l’enquête avec ses méthodes d’investigation très personnelles, examine soigneusement les circonstances du crime, rassemble des détails, découvre des mobiles, relie d’improbables protagonistes et fait éclater la vérité à la surprise générale.
Après Dossier 113, Monsieur Lecoq et L’affaire Lerouge, Gaboriau nous emmène une fois de plus à le suite de son agent de sûreté Lecoq, le premier policier professionnel de la littérature. ‘ Gaboriau, c’est l’alchimiste qui a découvert la pierre philosophale. Il a lancé le roman policier et il l’a lancé loin. ‘ Michel Lebrun
Mengenai Pengarang
(1832-1873), né à Saujon en Charente-Maritime, fils de notaire, a étudié le Droit, puis est parti soldat en Afrique dont il revient malade; revenu, il se met à écrire et devient le secretaire de Paul Féval (auteur de ‘Mystères de Londres’, ‘Le Bossu’, ‘Les habits Noirs’). Par ses études de Droit, il pouvait donner à ‘L’Affaire Lerouge’ la forme originelle d’un polar, genre pas encore défini dans le temps.
Le succès était tel que Gaboriau écrira encore plusieurs livres autour du jeune policier Lecoq: 1867: ‘Le crime d’Orcival’; 1868: ‘Les Esclaves de Paris’; 1869: ‘Monsieur Lecoq’; 1873: ‘La corde au cou’; 1876 posthume: ‘Le petit vieux des Batignolles’. Ceci a fait d’Emile Gaboriau ‘un des trois pères du roman policier, avec Edgar Allan Poe et Arthur Conan Doyle’.