Cette étude a pour objet la conception merleau-pontyenne de l’imaginaire et la manière dont elle conduit à repenser radicalement le réel dans sa totalité et, finalement, à imposer une ontologie dont l’imaginaire est le principe même, « l’institution de l’Etre ».
Inhoudsopgave
Section I. L’héritage husserlien et les premiers motifs de la réflexion de Merleau-Ponty : crise de la rationalité, monde onirique et risque de folie.- Chapitre 1. La crise moderne.- Chapitre 2. La plus grande trouvaille de Husserl selon Merleau-Ponty : le flux héraclitéen, entre raison et déraison.- Chapitre 3. Le problème de l’authenticité chez Merleau-Ponty : l’homme et le monde dissous par l’imaginaire ?.- Section II. Imagination, néant et inauthenticité chez Sartre.- Chapitre 1. La conscience est néant.- Chapitre 2. Image, imagination et imaginaire chez Sartre.- Chapitre 3. L’existence et le monde : une écume de néant à la surface de l’Etre.- Chapitre 4. La comédie de l’existence.- Remarque : le dépassement du dualisme entre Etre et Néant ébauché dans la philosophie sartrienne.- Section III. La définition merleau-pontyenne de l’imaginaire en tant que registre particulier aux côtés du réel.- Chapitre 1. Les reprises de la définition sartrienne de l’imaginaire par Merleau-Ponty, indissociables d’une critique de l’opposition entre Etre et Néant.- Chapitre 2. Critique par Merleau-Ponty de la conception sartrienne de l’imaginaire.- Chapitre 3. La présence véritable et même décuplée du réel dans l’imaginaire.- Chapitre 4. Proximité entre la redéfinition merleau-pontyenne de l’imaginaire et la réflexion de Bachelard.- Section IV. La conquête de l’authenticité.- Chapitre 1. L’amour imaginaire : un échec nécessaire et fécond. Définition générale de l’imaginaire comme institution.- Chapitre 2. Institutions et reprises créatrices dans une existence ‘authentique’ – profonde et poétique.- Section V. L’imaginaire est la vraie Stiftung de l’Etre.- Chapitre 1. L’imaginaire comme introduction à l’ontologie puis comme modèle ontologique fondamental.- Chapitre 2. Une Urstiftung insaisissable : l’Etre comme déhiscence.- Chapitre 3. La profondeur aime les masques : l’Etre commejeu d’images.