La France de Napoléon III vue par Zola : « À cette heure, Paris offrait, pour un homme comme Aristide Saccard, le plus intéressant des spectacles. L’Empire venait d’être proclamé… Le silence s’était fait à la tribune et dans les journaux. La société, sauvée encore une fois, se félicitait, se reposait, faisait la grasse matinée, maintenant qu’un gouvernement fort la protégeait et lui ôtait jusqu’au souci de penser et de régler ses affaires. La grande préoccupation de la société était de savoir à quels amusements elle allait tuer le temps. Selon l’heureuse expression d’Eugène Rougon, Paris se mettait à table et rêvait gaudriole au dessert… L’Empire allait faire de Paris le mauvais lieu de l’Europe. »
O autorze
Après une scolarité moyenne, Emile Zola trouve un emploi dans une librairie grâce auquel il rencontre nombre d’écrivains et se lance dans le journalisme. Le scandale de la publication de certains de ses articles sous le titre Mes Haines et le soutien qu’il apporte à un peintre comme Manet le font connaître. Mais depuis son adolescence il n’a cessé d’écrire et, en 1867, sort son premier roman, «Thérèse Raquin ».
C’est le 22 juillet 1872, par la signature du contrat qui le lie à l’éditeur Georges Charpentier que commence véritablement sa carrière littéraire, qu’il mène de front avec le journalisme auquel il ne renonce pas. La fin de sa vie est marquée par son engagement républicain et par sa lutte pour la justice. Il a en effet soutenu le Capitaine Dreyfus, victime d’un complot antisémite. Grand observateur du sujet humain, Zola développe dans ses romans une analyse 'naturaliste’ de ses personnages. Citons parmi ses romans les plus connus, 'L’Assommoir’, 'Nana’ ou 'Germinal’.