Le Horla est une histoire, écrite sous la forme d’un journal intime, qui raconte les symptômes et les peurs du personnage principal lorsqu’il commence à sentir la présence d’un être invisible, appelé le Horla, qui l’entoure et le contrôle. Chaque nuit, pendant qu’il dort, cette présence l’envahit et boit sa vie. En raison de ces événements inexplicables, le narrateur commence à s’interroger sur sa propre santé mentale. Notre personnage sombre peu à peu dans la folie en essayant de trouver un moyen de se débarrasser de la créature et en prenant des mesures de plus en plus drastiques pour y parvenir ; il décide même qu’il ne peut pas continuer à vivre tant que la créature est là.
Outre cette histoire bien connue, l’édition comprend d’autres contes d’horreur de l’auteur: Une vendetta, Le trou, La main et Le diable.
O autorze
Guy de Maupassant (Henry René Albert Guy de Maupassant ; Miromesnil, France, 1850 – Passy, id., 1893). Bien qu’issu d’une famille de petits aristocrates libres penseurs, il reçoit une éducation religieuse qui lui vaut d’être renvoyé en 1868 du séminaire où il était entré à l’âge de treize ans. L’année suivante, il entame à Paris des études de droit, interrompues par la guerre franco-prussienne, qu’il reprend en 1871.
En 1879, son père réussit à le faire entrer au ministère de l’Instruction publique, qu’il abandonne bientôt pour se consacrer à la littérature, sur les conseils de son grand maître et ami Gustave Flaubert. Ce dernier l’introduit dans le cercle des écrivains de l’époque, comme Émile Zola, Ivan Tourgueniev, Edmond Goncourt et Henry James. Son premier succès, qui paraît un mois avant la mort de Flaubert, est la célèbre nouvelle « Boule de suif », recueillie dans le volume collectif Les nuits de Médan (1880). La même année, il publie son recueil de poèmes Verses. Atteint toute sa vie de graves troubles nerveux, il est admis en 1892, après une tentative de suicide à Cannes, à l’asile de Paris, où il meurt, après dix-huit mois d’agonie, d’une paralysie générale.