« J’ai entrepris d’examiner les tendances à la mode dans l’art et la littérature et de prouver qu’elles ont leur source dans la dégénérescence de leurs auteurs, et que ceux qui les admirent s’enthousiasment pour les manifestations de la folie morale, de l’imbécillité et de la démence plus ou moins caractérisées. »
M. N., 1894.
Troublant pour qui le lit à la lueur de notre époque, cet ouvrage sur le déclin de l’Occident et de ses créateurs a connu un immense succès à travers l’Europe à la fin du XIXe siècle. Une prose flamboyante, souvent burlesque, qui n’a épargné personne : Nietzsche, Zola, Ibsen, Verlaine… Et pour conclure, des lignes aussi visionnaires que délirantes sur l’avenir du XXe siècle.
Max Nordeau, né en 1849, fut médecin, philosophe, écrivain, homme politique…
Médecin, penseur et homme de lettres, figure emblématique du sionisme, fut l”un des auteurs les plus célèbres et les plus controversés de l”Europe de la fin du siècle dernier. Germanophone, né à Budapest, fils d”un rabbin polonais, grand voyageur, il vécut à Paris dès 1880 en qualité de correspondant de la Neue Freie Presse de Vienne.