Ceci est tout sauf un livre d’aventure. C’est un livre de découverte tranquille, la rencontre curieuse et respectueuse d’un peuple aimé. L’Italie du XIXe siècle est très loin de celle d’aujourd’hui. Des problématiques qui à l’époque marquaient profondément les esprits, l’influence allemande, la Triple Alliance, l’Érythrée, sont depuis longtemps oubliées, mais elles ont laissé des traces durables dans les mémoires. Il émane de ce texte comme un extrait concentré d’Italie, qui pourrait surprendre même les connaisseurs. Ce que nous révèle ce livre en fait, c’est l’âme italienne.
O autorze
René Bazin – 26 décembre 1853, Angers ; 20 juillet 1932, Paris
Juriste de formation, mais avant tout homme de lettres, René Bazin a commencé à écrire dès qu’il en a eu la capacité. En plus de collaborer à plusieurs journaux (le Figaro, le Journal des Débats, la Revue des Deux Mondes, etc.) il est l’auteur d’une oeuvre foisonnante : récits de voyages, biographies, nouvelles, poèmes, et surtout de nombreux romans, dont la plupart remportent un fort succès et dont plusieurs sont primés. En 1903, Les Oberlé lui ouvre les portes de l’Académie Française. Il meurt à l’apogée d’une magnifique gloire littéraire, que les bouleversements de l’histoire et le cours trop rapide du temps ont un peu éloignée. René Bazin est le grand-oncle de l’écrivain Hervé Bazin.