Traduits par Séraphin Couvreur au XIXe siècle, les Quatre Livres de Confucius (La Grande Étude, L’invariable Milieu, les Entretiens et les oeuvres de Meng Tzeu) restent une référence en matière de sagesse et de méditation. Ils sont aussi un exemple à suivre pour celles et ceux qui désirent obtenir bonheur et sérénité.
Les Quatre Livres sont quatre livres sélectionnés et commentés par Zhu Xi (1130 – 1200) durant la dynastie des Song pour servir d’introduction à la philosophie chinoise et au confucianisme. Ils comprennent :
– La grande étude
– L’invariable milieu
– Les entretiens
– Meng tzeu
L’étude des Quatre Livres à partir du XIIIe siècle était obligatoire en Chine pour les étudiants qui souhaitaient devenir fonctionnaires. Toute discussion politique était émaillée de références à cette base commune et il n’était pas possible de devenir lettré, ou même officier militaire, sans les connaître à la perfection.
Le confucianisme s’est développé à partir de l’interprétation qu’ont faite ses successeurs des thèmes des Analectes, mais aussi d’autres textes, appelés Cinq classiques, dont la rédaction, la compilation ou le commentaire lui étaient attribués à tort : Shijing, Shujing, Yijing, Lijing, Chunqiu.
Sobre o autor
Zhu Xi (1130 – 1200) est un lettré de la dynastie Song du Sud qui devient l’un des plus importants néoconfucianistes en Chine. À ce titre, il est considéré comme l’un des Douze Philosophes, aux côtés de philosophes contemporains de Confucius. Zhu Xi et ses étudiants codifient ce qui est aujourd’hui considéré comme le canon confucianiste des Classiques chinois :
les Quatre Livres, composés
des Entretiens de Confucius
du Mencius
de la Grande Étude
de l’Invariable Milieu
et les Cinq Classiques :
le Classique des vers
le Classique des documents
le Classique des mutations ou Yi Jing
le Livre des rites
les Annales des Printemps et des Automnes
Zhu Xi écrit de nombreux commentaires de ces classiques. Ces ouvrages ne sont pas reconnus et diffusés durant la vie de leur auteur. Cependant, ils deviennent par la suite des commentaires reconnus et incontournables des classiques confucianistes et dominent la pensée chinoise jusqu’à l’abolition des examens en 1905. Son influence s’exerce également sur le néoconfucianisme japonais et coréen.