A la Une… à la deux… pourrait être aussi l’amorce d’une comptine signée Alphonse Allais racontant à Paulette, sa Petite fille, ses soucis d’écrivain enchaîné.
En fait, il s’agit de la UNE des journaux de la belle époque où son papa, durant vingt-cinq ans, occupa ce point de vue recherché. De là, à profusion, il distribua sourires, clins d’oeil, mots ? bons et mauvais ? boutades, calembours (le compteur à gags est ouvert … ) loufoqueries en tout genre à ses contemporains avides de rire.
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A 17 ans, reçu bachelier des sciences, Allais devient stagiaire à la pharmacie paternelle, où ses expériences, ses faux médicaments et ses conseils farfelus se révèlent peu du goût de son père. Celui-ci l’envoie donc travailler dans une pharmacie de Paris, où ses fréquentations extra-estudiantines ont raison des projets paternels.
Alphonse Allais participe alors à toutes les initiatives drôles et à tous les groupes fantaisistes : Hydropathes (1878-1880), Chat noir (1881-1897). .. Il débute d’ailleurs comme collaborateur au journal Le Chat noir et en devient par la suite rédacteur en chef. Ses oeuvres courtes, écrites au rythme d’une par jour, sont reprises dans des recueils ‘A se tordre’ (1891), ‘Ne nous frappons pas’ (1900) et ‘Le Captain Cap’ (1902) qui deviendra son personnage le plus célèbre. Alphonse Allais est connu et reconnu aujourd’hui pour son humour qui repose sur la logique de l’absurde.