‘Le Moulin du Frau’ est le premier roman d’Eugène LE ROY.
Ce beau roman est une peinture, étonnante de vérité et de couleur, de la vie campagnarde périgourdine.
Il nous dévoile un récit vrai et authentique sur les traditions et révolutions en Périgord durant la deuxième moitié du 19ème siècle: le radicalisme sous la troisième république.
Résumé:
1844 en Périgord, le soir de la Saint-Mémoire, se retrouvent à table pour souper dans notre petit logement de la rue de Hieras, mon oncle Sicaire, le meunier du Frau, son ami, Monsieur Masfrangeas, chef de bureau à la préfecture, moi-même âgé de seize ans. La quatrième place vide est celle de ma mère qui ne s’asseyait que par moments, étant occupée au service, ainsi qu’il en était chez les petites gens dans notre Périgord.
Ainsi commence l’histoire du Moulin de Frau…
Об авторе
Eugène LE ROY (1836-1907) est un écrivain français républicain, anticlérical, libre penseur et franc maçon, maître du roman du terroir.
Issu d’une famille modeste du Périgord, à 15 ans, en 1855, il arrête ses études pour s’engager dans l’armée. Très indiscipliné, il sera dégradé de son rang de brigadier et finira par démissionner au bout de cinq ans. Reçu au concours des contributions directes en 1860, il est nommé aide percepteur à Périgueux. En 1871, à la fin de la guerre franco allemande où il s’était engagé en tant que franc tireur, il rejoint la perception de Montignac.
Marié civilement, il est admis en 1878 à la loge maçonnique ‘Les Amis Persévérants et l’Etoile de Vesone réunis’ à l’Orient de Périgueux. A partir de là, il commence à écrire dans les journaux locaux.
Son premier roman sera ‘le Moulin du Frau’ en 1890 suivi par son oeuvre principale ‘Jacquou le Croquant’ en 1899. Suivront en 1901, ‘Nicette et Milou’, ‘La Damnation de Saint-Guynefort’, en 1906, ‘Au pays des pierres’, ‘Les Gens d’Auberoque’ et ‘Mademoiselle de Ralphie’ et ‘L’Ennemi de la mort’ publié en 1912. Il rédigera aussi entre 1891 et 1901, ‘Les Etudes critiques sur le christianisme’ un volumineux manuscrit de 1086 pages.
Il prend sa retraite à Montignac où il décède quelques années plus tard en 1907.