William Boltyn, milliardaire, veut devenir l’homme le plus riche et le plus puissant de la planète, et pour cela, il oeuvre à l’armement à outrance des USA, seul pays digne de dominer le monde civilisé, c’est à dire la vieille Europe. Mais son projet de loi est rejeté. Il convoque alors les principaux magnats américains et leur propose un complot à la hauteur de ses grandioses desseins. La lutte sera terrible, les inventions se succédant à un rythme vertigineux. «Chariot psychique», train ultra-rapide, sous-marin, train étanche subatlantique, robots, toutes les ressources du génie scientifique seront mises en oeuvre. Et l’histoire prouvera que l’argent et la puissance commerciale ne sont pas toujours suffisants pour vaincre…
Об авторе
Gustave Lerouge, dit Gustave Le Rouge, né à Valognes le 22 juillet 1867 et mort à Paris le 24 février 1938, est un écrivain et journaliste français.
Polygraphe, il signe de nombreux ouvrages sur toutes sortes de sujets : un roman de cape et d’épée, des poèmes, une anthologie commentée de Brillat-Savarin, des Souvenirs, des pièces de théâtre, des scénarios de films policiers, des ciné-romans à épisode, des anthologies, des essais, des ouvrages de critique, et surtout des romans d’aventure populaires dont la plupart incorporent une dose de fantastique, de science-fiction ou de merveilleux.
Dans les pas de Jules Verne et de Paul d’Ivoi dans ses premiers essais dans ce genre (La Conspiration des milliardaires, 1899-1900 ; La Princesse des Airs, 1902 ; Le Sous-marin « Jules Verne », 1902), il s’en démarque nettement dans les ouvrages plus aboutis du cycle martien (Le Prisonnier de la planète Mars, 1908 ; La Guerre des vampires, 1909) et dans Le Mystérieux Docteur Cornélius (1912-1913, 18 fascicules), considéré comme son chef-d’oeuvre, un roman dont le héros maléfique est le docteur Cornélius Kramm, « le sculpteur de chair humaine » inventeur de la carnoplastie, une technique qui permet à une personne de prendre l’apparence d’une autre. Le Rouge y récuse tout souci de vraisemblance scientifique au profit d’un style très personnel, caractérisé par une circulation permanente entre le plan du rationalisme et celui de l’occultisme, et par l’imbrication fréquente entre l’aventure et l’intrigue sentimentale (à la différence de Jules Verne). Ses romans de science-fiction évoquent Maurice Leblanc, Gaston Leroux et surtout Maurice Renard.