«John Barleycorn», paru en France sous le titre «Le Cabaret de la dernière chance», est une autobiographie romancée. Ces souvenirs alcooliques étaient destinés à appuyer les partisans de la prohibition. A la parution en feuilleton dans le Saturday Eve tous les antialcooliques s’en servent comme d’un étendard. Ni autobiographie, ni mémoires, ni récit, mais tout à la fois, le narrateur nous conte comment, tout au long de sa vie, une sorte de double l’accompagna en permanence : John Barleycorn, qui , en Amérique, est la personnification de l’alcool. Pourquoi boit-on, comment, dans quelles circonstances. Faits et geste du whisky, méfaits et geste de l’alcoolique. «Dehors, nous brisions les goulots contre la bordure des trottoirs, et nous buvions.» Comment faire pour arrêter. Est-il possible de seulement y penser? «Tous les chemins que je suivais étaient détrempés d’alcool.»
Om författaren
Jack London, né John Griffith Chaney le 12 janvier 1876 à San Francisco et mort le 22 novembre 1916 à Glen Ellen, Californie est un écrivain américain dont les thèmes de prédilection sont l’aventure et la nature sauvage.
Il a écrit L’Appel de la forêt et plus de cinquante autres nouvelles et romans connus dont certains (Martin Eden, John Barleycorn) auto-biographiques.
Bien que cet aspect-là de son oeuvre soit généralement négligé, il a tiré aussi de ses lectures et de sa propre vie de misère l’inspiration pour de nombreux ouvrages très engagés et à coloration socialiste.
Il a été l’un des premiers Américains à faire fortune dans la littérature.