« Pardaillan, tu vas mourir… Non parce que tu t’es dressé devant ma puissance… Tu vas mourir parce que je t’aime ! »
La fantastique procession de la Sainte-Ligue est arrivée à Chartres où s’est réfugié Henri III. C’est dans cette ville que le moine Jacques Clément, armé par Fausta, doit assassiner le roi de France pour permettre au duc de Guise de monter sur le trôné. Mais le moine ne frappe pas. Tout était si bien réglé qu’il avait fallu quelque miracle pour sauver Henri III !
Ce miracle, c’est le chevalier de Pardaillan, qui se retrouve face à face avec Fausta. Vivant ! Bouleversée, Fausta fait alors à Jean de Pardaillan des propositions enflammées… qu’il repousse une fois de plus.
Jean aime toujours Loïse, morte il y a seize ans… et quelques vieilles dettes à liquider le réclament. Bien que folle de rage, Fausta murmure froidement : « Soit !… la lutte continue ! En fin de compte, la victoire doit me rester. Et, pour commencer… »
Passions, drames, histoire haute en couleur, Les Aventures du chevalier de Pardaillan forment un cycle palpitant de romans de cape et d’épée qui a obtenu, dès sa parution en feuilleton, un succès considérable.
Om författaren
Né en Corse, Michel Zévaco passe son adolescence en internat et obtient en 1878 son baccalauréat. Après une courte expérience de professeur à 20 ans, il entre dans l’armée où il reste quatre ans (sous-lieutenant de Dragons en 1886). Libéré de toute obligation militaire en juillet 1886, il s’installe à Paris.
Attiré par les lettres et la politique, Michel Zévaco devient journaliste, puis secrétaire de rédaction à L’Egalité que dirige alors le socialiste révolutionnaire Jules Roques. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1889 pour la Ligue socialiste de Roques. À cette époque, il rencontre Louise Michel, Aristide Bruant, Séverine…
En raison de la virulence de ses propos, en pleine période d’attentats anarchistes, Michel Zévaco est condamné à plusieurs séjours à la prison Sainte-Pélagie. Par exemple, il est condamné le 6 octobre 1892 par la cour d’assise de la Seine pour avoir déclaré dans une réunion publique à Paris:
’Les bourgeois nous tuent par la faim ; volons, tuons, dynamitons, tous les moyens sont bons pour nous débarrasser de cette pourriture’