La Fin de Satan est un vaste poème épique et religieux de Victor Hugo (5700 vers).
Argument : Satan, déchu, tombe dans l’abîme, mais le Mal se communique aux hommes à travers sa fille Lilith-Isis. Celle-ci ramasse les trois armes dont Caïn s’est servi pour assassiner Abel : le fer, le bois et la pierre.
Le fer deviendra le Glaive, symbole de la guerre, qui tourmente sans fin l’humanité, personnifié par le terrible Nemrod, qui tentera d’atteindre les cieux après avoir conquis et ravagé la Terre ; le bois deviendra le Gibet, où l’envoyé de Dieu sera crucifié ; la pierre deviendra la Prison, symbole de la douleur et de l’enchaînement des hommes. Le salut ne viendra que d’une autre fille de Satan, l’Ange Liberté, créé par Dieu avec une de ses plumes, qui volera au secours des hommes. La Bastille prise et détruite, Satan est, à la fin, tiré des ténèbres et pardonné.
Om författaren
Né le 26 février 1802 et mort le 22 mai 1885, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXe siècle. Il est poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), Les Feuilles d’automne (1831) ou Les Contemplations (1856), mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877).
Il est également un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec notamment Notre-Dame de Paris (1831), et plus encore avec Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose sa théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 1827 et s’illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838, mais aussi Lucrèce Borgia et Le Roi s’amuse.