Le livre se présente comme le journal qu’un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence dans lequel il relate ce qu’il a vécu depuis le début de son procès jusqu’au moment de son exécution, soit environ six semaines de sa vie.
Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la vie d’avant. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné, mis à part la phrase : ‘moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang !’.
L’oeuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme…
เกี่ยวกับผู้แต่ง
Victor-Marie Hugo est né le 26 Février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1855 à Paris à l’âge de 53 ans. Victor Hugo est un écrivain, dramaturge, un homme politique, un académicien et un intellectuel engagé français. Il est le chef de file du romantisme, courant littéraire du XIX° siècle.
Hugo s’exile après le coup d’état du 2 décembre 1851, qu’il condamne vigoureusement pour des raisons morales, dans Napoléon le petit, pamphlet publié en 1852, dans Histoire d’un crime, écrit au lendemain du coup d’État et publié 25 ans plus tard et dans Les Châtiments. Il vivra son exil à Bruxelles puis à Jersey. Chassé de Jersey en 1855 pour avoir critiqué la reine Victoria, il s’installe à Guernesey dans sa maison Hauteville House. Il fait partie des quelques proscrits qui refusent l’amnistie décidée quelque temps après (« Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là »). Ces années difficiles sont très fécondes. Il publiera notamment Les Châtiments (1853), oeuvre en vers qui prend pour cible le Second Empire ; Les Contemplations, poésies (1856) ; La Légende des siècles (1859), ainsi que Les Misérables, roman (1862). Il rend hommage au peuple de Guernesey dans son roman Les Travailleurs de la mer (1866).
Victor Hugo retourne en France en septembre 1870 après la défaite de l’armée française à Sedan et reçoit de la part des Parisiens un accueil triomphal