‘Rome’, publié en 1896, est le deuxième titre du cycle des Rougon-Macquart, où Émile Zola explore les conséquences de la modernité sur la société française. Dans ce roman, Zola adopte un style naturaliste, caractérisé par une attention minutieuse aux détails et une représentation sans fard des réalités sociales et économiques. L’histoire suit le parcours de la famille Rougon, alors qu’ils se heurtent aux défis d’une Rome en pleine transformation, tout en faisant écho aux préoccupations politico-sociales de son époque, marquée par le capitalisme naissant et les inégalités sociales. Zola dépeint la ville éternelle non seulement comme un cadre, mais aussi comme un personnage à part entière, soulignant l’interaction entre l’individu et son environnement. Émile Zola, né en 1840, est un auteur central du mouvement naturaliste, influencé par les théories scientifiques de son temps, notamment le darwinisme. Son engagement social et ses révoltes contre les injustices le conduisent à mioche d’écrire ‘Rome’, où il aborde la question du déterminisme social et des luttes de classes. Zola a constamment cherché à dépeindre la réalité crue de la vie quotidienne, s’érigeant en témoin des travers de son époque, et ‘Rome’ s’inscrit dans cette continuité de recherche d’authenticité. ‘Rome’ est recommandé à ceux qui s’intéressent aux dynamiques sociopolitiques et à l’évolution des sociétés modernes. Zola, par son exploration du déterminisme et des contacts humains dans un cadre urbain dynamique, invite le lecteur à une réflexion profonde sur les transformations sociales de la fin du XIXe siècle. Ce roman est non seulement un chef-d’œuvre narratif, mais aussi un miroir de la complexité du monde contemporain.