Dans ‘Les contes de tante Judith’ de Margaret Gatty, l’auteure s’illustre par un style narratif empreint de fantaisie et de moralité, cultivant un univers où des leçons de vie sont savamment distillées à travers des récits enchanteurs. Publié en 1861, ce recueil de contes se situe à une époque où les récits pour enfants prennent une place de choix dans la littérature victorienne, combinant éducation et divertissement. Gatty, en mêlant poésie et prose, crée un espace narratif où la nature et les interactions humaines sont explorées à travers une approche didactique, visant à éveiller la conscience morale et l’imagination des jeunes lecteurs. Margaret Gatty, née en 1809 et issue d’un milieu insuffisamment favorisé, a été influencée par sa passion pour la nature, son admiration pour la science et son engagement éducatif. Elle a grandi dans un foyer où la littérature était valorisée, ce qui l’a encouragée à rédiger des œuvres qui allient plaisir et enseignement. ‘Les contes de tante Judith’ s’inscrit dans cette démarche, où des récits simples mais profonds sont le fruit d’une réflexion sur la moralité, l’éducation et la curiosité intellectuelle. Je recommande vivement ‘Les contes de tante Judith’ à tous les lecteurs, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, désireux de redécouvrir la magie des contes. Les récits de Gatty, brillamment écrits, éveillent non seulement l’imagination mais encouragent également une réflexion sur des thèmes universels tels que l’amitié, l’amour et le respect de la nature, rendant cet ouvrage aussi pertinent aujourd’hui qu’à son époque.