L’enfance et la jeunesse d’Adrien Zograffi se situent dans une misérable banlieue du port de Braïla, sur les bords du Danube. Adrien devient le protégé de Codine, le bon géant. Puis il se fait vagabond et, pendant huit ans, a Mikhaïl pour inséparable compagnon. A Alexandrie, Le pêcheur d’éponges lui raconte sa vie. Chacun de ces textes pourrait lui aussi s’appeler Mes départs. Avec ces quatre titres, qui composent La jeunesse d’Adrien Zograffi, Panaït Istrati, qui ressemble à son héros, nous offre un chant d’amour, de justice et de liberté.
Giới thiệu về tác giả
Panaït Istrati, fils de la blanchisseuse Joita Istrate et d’un contrebandier grec, Gherasim Valsamis. Son père est tué par les garde-côtes alors que Panaït est encore bébé.
Il étudie à l’école primaire durant six ans, en redoublant la première année. Il gagne ensuite sa vie comme apprenti chez un cabaretier, où il apprend le grec, puis chez un pâtissier albanais. Il devient ensuite marchand ambulant, manoeuvre, soutier à bord des paquebots du Service maritime roumain. Pendant cette période, il est un lecteur compulsif, et ses voyages le mènent à Bucarest, à Constantinople, au Caire, à Naples, à Paris et en Suisse. Il parle roumain, turc et grec avant tout contact avec le français.
En 1916, Istrati contracte la phtisie. Il séjourne dans un sanatorium suisse à Leysin et fait la connaissance de Josué Jéhouda, qui lui apprend le français et lui fait découvrir les romans de Romain Rolland. Istrati en est plus qu’impressionné et fait du romancier son maître à penser. Une fois rétabli, il poursuit ses errances autour de la Méditerranée et commence à écrire en français. Il envoie son manuscrit à Romain Rolland qui, ayant déménagé, ne le reçoit pas. Istrati erre alors dans l’Europe à feu et à sang de la Première Guerre mondiale.