Nombreux sont ceux qui ambitionnent de ‘changer le capitalisme’ et l’amener à plus de respect de la dignité inhérente à l’être humain. Dans leur combat plus que séculaire, ils restent cependant hypnotisés par une vision myope de leur adversaire, qui ne leur permet pas d’en identifier précisément le Talon d’Achille.
L’ouvrage démontre que le défaut de la cuirasse est le contrat d’emploi salarié. Ce contrat est, en effet, l’instrument causal du viol de trois principes fondamentaux du système économique et social occidental : la propriété privée, la démocratie et la théorie des contrats non frauduleux. Il faut donc abolir le salariat et lui substituer un autre statut, dénommé ‘CREATORAT’.
Le choix de ce néologisme implique la reconnaissance de ce qu’il est fondamentalement contraire à la dignité inhérente à l’être humain qu’il puisse être employé par autrui, quel qu’il soit, dans la société des hommes.
Au contraire, il lui revient de toujours s’auto-employer, revêtu du costume d’un créateur au sein de la société des hommes, quel que soit l’objectif qu’il vise par ses actions conscientes et délibérées. Et, si plusieurs êtres humains souhaitent réaliser ensemble une action créatrice, le créatorat implique qu’ils agissent, conjointement et solidairement, au sein d’une coopérative de créateurs en lieu et place d’une entreprise actionnariale.
关于作者
Né à Ixelles (Belgique) en 1943. Ingénieur civil des constructions (1967, Université de Louvain) et Docteur de troisième cycle en Mécanique des sols (1969, Université de Grenoble), postgradué en gestion des entreprises (École de commerce Solvay, Bruxelles, 1983). Conseil en ingénierie des patrimoines de compétences et de la qualité totale dans les entreprises et les administrations. Conception, administration et planification de vastes programmes de formation des créateurs-salariés d’entreprises en Europe, Moyen-Orient et Asie.